En ce début d'année 2004, la société digitale a pris de l'ampleur et fait partie intégrante de nos vies. La liberté est la composante de cette société électronique et le logiciel libre est l'application la plus marquante. Il fête ses 20 vingts d'existence à travers la commémoration de la réussite du projet GNU initié par Richard Stallman. La philosophie du libre n'est plus uniquement pour le logiciel et le domaine de l'informatique mais s'étend à tous les domaines de notre société : de la littérature en passant par les sciences et l'art. La philosophie du libre applique avec brio les principes de partages équitables de l'information et construit une réalité de ce qui pouvait sembler être une utopie. Nous créons, partageons, modifions, distribuons des oeuvres libres[1] et cela compose un patrimoine et héritage de plus en plus important. Mais ce patrimoine libre risque constamment de disparaître mais aussi de perdre sa liberté.
Un exemple majeur de destruction du patrimoine du domaine public est la création d'une encyclopédie propriétaire qui utilise largement le domaine public comme source mais réutilise le contenu pour le rendre propriétaire et fait disparaître le contenu libre (par exemple : en rachetant des collections complètes d'oeuvres et devenant de mauvais conservateurs/archivistes). Par ce fait destructeur des éditeurs, nous n'avons plus accès à des oeuvres qui étaient libres et nous ne pouvons plus les partager ni même y accéder.
Réduire la capacité d'existence des oeuvres libres est une pratique courante pour réduire le champ d'action du libre. Par exemple, des bases de données (description d'oeuvres) propriétaires existent et essayent de devenir la référence de publication et par ce fait nie l'existence même des oeuvres libres. Un exemple, est la base de données des brevets qui essayent d'être une référence unilatérale technique alors que les oeuvres libres existent et un nombre important de publications techniques dans ces domaines sont réalisées mais ne sont pas ou peu repertériorées.
Cela peut sembler assez paradoxal mais les contenus immatériels sont souvent plus éphémères que leurs équivalents matériels. Ce paradoxe peut s'expliquer par la rapidité d'évolution des réseaux numériques mais aussi par l'instabilité des nombreux formats propriétaires et supports utilisés dans la société digitale.
Le projet Andria a pour but la création d'une bibliothèque mondiale des oeuvres libres et la préservation de ce patrimoine sur le long terme.
Le but du projet est de créer du logiciel libre, de fournir l'infrastructure et des ressources pour la préservation du patrimoine libre. Ce projet est pragmatique et évolutioniste ç-à-d que la création des outils libres pour mettre en place l'infrastructure se fera en parallèle avec la mise en place des premiers stockages d'oeuvres libres.
Garantir l'authenticité
et surtout
http://www.freearchive.org/wiki/wiki.phtml?title=Andria:Contributing
Contact : contact@freearchive.org - http://www.freearchive.org/wiki/wiki.phtml?title=Andria:Contact
Press contact : alexandre.dulaunoy@ael.be - +32(0)61460742
[1] Les oeuvres du domaine public font partie des oeuvres libres.
Last edited on Friday, January 9, 2004 4:20:47 pm.