ghfdffg
fggfgf
 

 




 

Ce lexique s'inspire très largement du site

de Roland Trique

<roland.trique@uhb.fr>

Un des meilleurs lexiques français des termes informatiques et du multimédia

 

 

BBS : Petit service télématique, accessible par modem, souvent administré par des particuliers, sans grands moyens (un micro-ordinateur seulement), et permettant le téléchargement de fichiers ainsi que l'échange de courrier électronique. R

BETA-TESTEUR : Client réel qui teste un nouveau produit en situation "théoriquement" réelle ; en échange du service rendu en faisant les essais, il a droit habituellement à disposer d'un service d'assistance technique qualifié et attentif.R

BIT : Abréviation de «BInary digiT», mais bit signifie «un peu», «un bout» en anglais. Unité élémentaire d'information, ne pouvant prendre que deux valeurs, représentées par 0 et 1 en général (ou Faux et Vrai).BUG : Erreur dans un programme, dans la programmation ou le câblage d'un composant électronique, entraînant des comportements étranges et rarement désirés du système. Du mot anglais bug, «cafard», lequel, dit-on, se glissait jadis dans les machines et était à l'origine des premières pannes informatiques. On trouvera également ici l'étrange traduction française «bogue», et sa ribambelle de «débogueur», «déboguer»... R

CHIFFREMENT, CRYPTAGE (cryptologie, cryptographie): Procédé grâce auquel on peut rendre la compréhension d'un document impossible à toute personne qui n'a pas la clef d'encodage. R

CLIENT : Système (programme ou ordinateur) accédant à des ressources éloignées, en se branchant via un réseau sur un serveur. R

CODE SOURCE (code objet, executable) : Code textuel (donc lisible par un être humain) à partir duquel sera générée une version exécutable du programme. Une définition nettement plus complète, d'Erwan Esnault : Le code source est la représentation dans un langage humainement compréhensible du fonctionnement d'une ¦uvre. Le langage est choisi initialement par l'auteur. Ce langage peut-être également standardisé, normalisé ou tout au moins reconnu et utilisé de la même manière par un ensemble de personnes. Le code source peut être complété de commentaires et de documentation en langage naturel. Le but du code source est d'être utilisé par un dispositif de transformation en langage compréhensible (processeur, compilateur, interpréteur) par une machine numérique (un ordinateur) qui donnera le code machine. L'utilisation de ce code sur la machine donnera l'¦uvre. On trouvera également l'abréviation «source»; ce qui, dans l'expression «source ouvert», explique que l'adjectif soit au masculin (voir lexique de la «Noosphère»). R

CYBERPUNK : Mouvement littéraire fondé par William Gibson. Par extension, personne vivant de façon marginale dans un monde de super-technologie. Dans ce monde, la vie des gens ordinaires est dominée par un «système» (e.g. multinationale type ono sendaï, état totalitaire, corporatisme, dictature religieuse), qui se sert des technologies de pointe pour maintenir les gens dans leur état d'abrutissement. Grâce à la biotronique, les hommes deviennent même des parts de la machine («cyber»), et seuls les cyberpunks restent libres («punks») et conscients des manipulations dont les masses grouillantes ne se doutent même pas.R

CYBERSPACE : L'espace virtuel qu'on trouve dans les ordinateurs ou entre eux, dans les réseaux. Ce cyber-chose fait rêver pas mal de monde, et est à l'origine de tout un tas de mots : cybersex, cyberculture, cybermonde, etc. D'une manière générale, le «cyber» (du grec kubernân, signifiant «diriger»), désigne toute la mouvance socio-culturelle éprise de technologie, de communication et de musique électronique (techno), le tout sur un rythme syncopé. Ce terme est attribué à W. Gibson, dans son bouquin, Le Neuromancien (Neuromancer en v.o., et non pas «Nécromancien» comme certains le pensent). R

DEBUGGER : Enlever les fautes et les erreurs dans un programme, de façon à ce qu'il réalise la tâche attendue (voir aussi Bug). R

FAQ : Frequently Asked Question. Adroitement francisé en «Foire Aux Questions» (ou en «Foutoir Aux Questions»). Questions fréquemment posées, accompagnées des réponses correspondantes, à lire avant d'embêter l'auteur. Les FAQ sont en général écrites par les modérateurs de lidies ou de newsgroups ou certains administrateurs (mais n'importe qui peut le faire, en fait) afin d'éviter une pollution de ces lieux d'échange par des questions qui reviennent sans cesse. On peut donc ainsi trouver toutes sortes de petits manuels d'introduction sur tous les thèmes possibles, certains étant vraiment tout à fait exhaustifs et présentant ce qu'il faut absolument savoir sur un sujet... R

FTP : File Transfer Protocol. Protocole de transfert de fichier. Extension, nom de l'utilitaire d'Unix utilisant le protocole TCP/IP pour télécharger des fichiers dans un sens ou dans l'autre (...), et d'une façon générique, nom des programmes offrant ce service. R

HACKER : À l'origine, programmeur de génie, terme parfois employé pour bidouilleur. Le terme de Hacker a perdu son prestige depuis le Crackdown de 1990, lorsque le système téléphonique US a globalement disjoncté, du fait d'une erreur de programmation des opérateurs, qui accusèrent pourtant le monde des BBS. Désormais, et surtout du fait des journalistes, le terme désigne surtout les pirates des réseaux. [Voir aussi le lexique établi par Emmanuel fleury et Sébastien Blondeel à la fin de leur traduction de «À la conquête de la noosphère», qui ont souhaité conserver pour ce livre leur traduction hackeur (n.), hacker (v.).] R

HTML : HyperText Markup Language. Format de document du web. Ce langage simpliste est formé de petits «marqueurs» (Exemples : <b> pour passer en gras), que le navigateur sait reconnaître pour agir en conséquence. R

HYPERTEXTE : Moyen très simple de navigation dans un ensemble d'informations : celles-ci sont reliées les unes aux autres par l'intermédiaire de «liens» appelés hyperliens. Quand on clique sur un de ces liens dans un document, on aboutit directement au point correspondant dans un autre document, et ainsi de suite... Les hyperliens sont souvent mis en relief (gras, italique, souligné, couleur...). R

LANGAGE : «Language» en anglais. PAS DE «U» EN FRANÇAIS !!! Ensemble des caractères, des symboles, des mot-clés et des règles permettant de les assembler, utilisé pour donner des instructions à un ordinateur. (D'après © Larousse). Voir Ada, Assembleur, BASIC, C, C++, COBOL, Eiffel, Forth, Fortran, LISP, Pascal, PL/1, SmallTalk. Cette liste n'est pas exhaustive, sachant qu'il existe entre 1600 et 2000 langages dans le monde selon les estimations. La règle communément admise concernant l'orthographe des noms de langage dit que si on prononce les lettres du nom, on met tout en majuscules, sinon on met juste une majuscule et le reste en minuscules. Exemple : «APL», «Fortran». Cette règle s'applique toutefois à partir de 1978. On écrit donc toujours par exemple «BASIC» et «COBOL».
Voici une petite chronologie des principaux langages informatiques. Notes : il peut s'écouler plusieurs années entre les premières spécifications d'un langage et sa normalisation... Les dates entre crochets indiquent une normalisation. Cette liste est aussi loin d'être complète, et loin d'être absolument fiable : j'ai trouvé des avis extrêmement divergents sur les dates d'apparition des différents langages.

1956 Fortran.
1958 ALGOL.
1960 LISP.
1960 COBOL.
1962 APL.
1962 Simula.
1964 BASIC.
1964 PL/1.
1966 ISWIM.
1969 Pascal.
1970 Prolog.
1972 C.
1975 Modula 2.
1975 Scheme.
1983 Ada.
1983 SmallTalk.
1984 Standard ML.
1986 C++.
1986 Eiffel.
1988 [1994] CLOS. R

LISTE DE DIFFUSION (list-servers) : Méthode de diffusion d'informations, dans laquelle les abonnés de la liste peuvent envoyer des messages qui seront diffusés aux autres (avec ou sans censure). Très utilisé sur les réseaux, particulièrement sur l'inévitable Internet. R

MORPHING : Méthode d'animation en image de synthèse, qui consiste à passer progressivement d'une image à une autre, de la façon la plus continue possible, et créant ainsi des images qu'on ne peut voir autrement qu'en rêve. R

MP3 (MP3ers) : Extension de nom de fichier utilisée pour désigner les fichiers contenant du son compressé en MPEG (plus précisément du Mpeg 1 audio layer 3). Le MP3 est efficace, consommant environ 1 Mo pour une minute de musique en 128 kbps. R

NETIQUETTE : De Network (Brit.) et Étiquette (F). Conventions de politesse sur les réseaux informatiques, l'étiquette étant un ensemble de règles de civilités et de protocole. À respecter si vous ne voulez pas vous fâcher avec vos interlocuteurs. Le principal problème est de faire passer toute la discussion par l'écrit, sans l'aide par exemple du langage gestuel, qui permet d'indiquer le respect, la complicité, ou la franche rigolade. On donne donc à ses interlocuteurs des indices sur notre état d'esprit au moment où l'on a écrit ce que l'on disait. C'est le rôle essentiel des smileys [voir ce mot] (en plus de leur rôle possible de carte de visite). Mais la nétiquette va bien plus loin, puisqu'elle conseille par exemple de ne pas poster n'importe quoi n'importe où sur l'Usenet, ou impose plus ou moins tacitement les sujets abordables en IRC, selon les sites. Ainsi, mettre de la pub dans un newsgroup où cela est en fait interdit par les utilisateurs entraînera au mieux une avalanche de courrier plus ou moins insultant, et au pire... Malgré tout, la tolérance est générale, et il faut vraiment exagérer pour se faire sérieusement rejeter. La Netiquette a été définie par l'IETF dans la RFC 1855, en voici les principaux préceptes :

N'oubliez jamais que la personne de l'autre côté est un être humain.
Ne blâmez pas les administrateurs système pour leur politique envers les utilisateurs.
Ne présumez jamais qu'une personne parle au nom de son organisation.
Faites attention à ce que vous dites des autres.
Soyez bref.
Vos articles sont votre reflet, soyez-en fier.
Utilisez des titres descriptifs.
Pensez à ceux qui vont vous lire.
Prenez garde à l'humour et au sarcasme.
Ne postez un message qu'une seule fois.
S'il vous plaît, cryptez les documents ayant un contenu critiquable.
Faites un résumé des réponses qu'on vous envoie.
Utilisez le courrier, ne postez pas un Follow-Up.
Lisez tous les follow-ups et ne répétez pas ce qui a déjà été dit.
Vérifiez deux fois les newsgroups où poster une réponse et les distributions des messages.
Prenez garde aux copyrights et aux licences.
Citez les références appropriées.
Quand vous résumez, faites un résumé !
Marquez ou cryptez les réponses ou les chutes.
Corriger l'orthographe des autres est néfaste.
N'exagérez pas les signatures.
Limitez la longueur de vos lignes et évitez les caractères de contrôle.
S'il vous plaît, n'utilisez pas Usenet comme une ressource pour vos devoirs de classe.
S'il-vous-plaît, n'utilisez pas Usenet comme un média publicitaire.
Évitez de poster un même article dans des newsgroups multiples.

(http://www.fdn.fr/fdn/doc-misc/)
Vous avez des chances de trouver là une version française de la netiquette. R

OCTET (mégaoctet, gigaoctet, kilooctet, etc.): Ensemble de huit bits, pouvant prendre 256 valeurs différentes. En anglais : Byte (mais ce n'est pas un synonyme exact : parfois les bytes ont une taille autre que 8 bits) ou «octet» (traduction correcte). Un octet est souvent aussi considéré comme un caractère. R

PATCH : Ajout temporaire à un morceau de code, en général pour corriger rapidement un bug (à éviter). Le patch est utile car il est tout petit et permet de corriger des bugs sans diffuser la totalité d'un logiciel. R

PIXEL : Abrév. de Picture Element. Élément de base d'une image ou d'un écran, c'est-à-dire un point. R

RFC : Request For Comment. Document au contenu variable, sur l'Internet. Ce peut être de la documentation générale, des standards, la description d'un protocole, etc. R

SERVEUR : Ordinateur détenant des ressources particulière et qu'il met à la disposition d'autres ordinateurs par l'intermédiaire d'un réseau. On parle d'«architecture client-serveur» R

SMILEY : C'est une combinaison de caractères censée indiquer l'état émotionnel, dans le parlé-écrit qui a cours sur les réseaux. Très utilisés, il existe des centaines de Smilies, et certains sont même des signatures personnelles. On parle parfois d'émoticon (combinaison d'émotion et d'icône).Quelques exemples ;)) ou ‰:-() ou encore ;(( R

SYSTEME D'EXPLOITATION : Ensemble des fonctions de base (mais parfois pouvant être très avancées), permettant l'usage d'un ordinateur, et sans lequel rien n'est possible. Exemples : Unix, MS-DOS, Linux, OS/2, MacOS. Un système d'exploitation est dit «de réseau» lorsque chaque machine est clairement identifiée, tandis qu'il est dit «distribué», quand on ne sait pas où sont ses fichiers. Abrégé en SE, ou en OS (en anglais).
Amusons-nous un brin en supposant que les Systèmes d'Exploitation son des livres :
-MS-DOS : le livre est entièrement en noir et blanc. Il a été écrit avec une fonte courrier et l'on a oublié de rédiger le sommaire et l'index. La pagination aussi a été oubliée.
-WINDOWS : le livre est rempli de superbes animations en MPEG sauf aux pages 30, 31 et 95 ou les animations sont bloquées pour cause d'insuffisance de place sur la page. D'ailleurs, ces animations ont empiété sur les pages alentours, provoquant des décalages de pages. Mais ces pages sont référencées par l'index en page 96, donc ne vous inquiétez pas, tout va bien. Le sommaire ne contient qu'une seule ligne référençant la page 95.
-SYSTEME 7 : Le livre a une très belle couverture, engageante et joyeuse. La seule page de ce livre indique que vous n'avez pas besoin d'en savoir plus, la couverture étant suffisante.
-UNIX : Vous avez besoin d'un chariot élévateur pour transporter le livre. On vous explique toutes les possibilités que vous avez, et les nombreuses manières d'y arriver. Lorsque vous avez fini le livre, vous ne savez plus ce que vous vouliez savoir et vous décidez d'aller acheter Solaris.
-WINDOWS NT : On vous dit que ce livre est une évolution normale de Windows. Les pages contiennent des dizaines d'animations, surtout sur la couverture, avec des millions de couleurs. Mais les 200 dernières pages sont blanches.
-OS/2 : On vous affirme à l'achat que les détails dans ce livre sont mieux expliqués que dans Windows. Le livre coûte cher, mais c'est vrai que la couverture est plus jolie que celle de Windows. R

USENET : Usenet est le plus gros système décentralisé d'information du monde, tournant sur des machines principalement Unix, mis au point en 1979-80 à l'université de Duke. Les messages, souvent appelés «articles» car ils sont publics, sont publiés dans des newsgroups, ou groupes ou forums, chacun portant sur un sujet particulier. Au total plusieurs centaines de milliers d'articles sont ainsi publiés chaque jour. Malheureusement, il y en a de plus en plus qui sont sans intérêt (spam). R

WEB : Méthode d'exploration de l'Internet, par l'usage de l'HyperTexte, et mis au point par un chercheur du CERN, Tim Berner-Lee. On parle «du Web», même s'il s'agit en réalité du «World Wide Web» ou «W3 ». R